Samedi 25 mai 2024 : mobilisation nationale pour l’école publique
Elle appelle tous les parents à rejoindre le cortège, en vert ou en bleu ! Rendez-vous à 11h place Guichard à Lyon.
Des opérations « collège désert » dans tout le département ont rythmé les mois d’avril et mai, en réaction aux mesures annoncées du « choc des savoirs » mais également pour protester contre le manque de moyens destinés à assurer la rentrée scolaire 2024. Au-delà de ces mobilisations massives qui unissent parents, enseignants, membres de la communauté éducative, il faut entendre un appel pour le renouveau de l’école publique. L’école n’a pas besoin de groupes de niveau mais elle a besoin que l’on remette ses moyens à niveau !
D’ailleurs, de quoi parle-t-on ? S’agit-il de groupes de niveau ou de groupes de besoin ? Au vu des déclarations contradictoires qui se succèdent, il est difficile de comprendre quelle organisation pédagogique attend exactement les futurs élèves de 6e et de 5e. Les moyens sont-ils à la hauteur des besoins, justement ? Près de 700 millions d’euros sont retirés à l’Education nationale à un moment
où l’urgence est criante. La mise en œuvre de ce « choc des savoirs » sans moyens, est-ce sérieux ? Et sans permettre à chaque conseil d’administration local de débattre et de voter la mise en œuvre de cette réforme.
Comment réformer l’Education nationale alors même que le métier d’enseignant est si peu attractif ? Comment recruter en si peu de
temps les 2 000 enseignants annoncés par Gabriel Attal ? La FCPE insiste sur ce point, les élèves devront avoir face à eux des pédagogues, des enseignants formés et titulaires. Le recours à des vacataires, voire à des outils d’intelligence artificielle, comme
c’est d’ores et déjà prévu pour les élèves de seconde, n’est pas tolérable.
Et la classe de seconde ? quelques 600.000 élèves de la voie générale et technologique doivent, pour la première fois cette année, effectuer deux semaines d’observation en entreprise au mois de juin. Lorsque la FCPE appelait de ses vœux la reconquête du mois de juin, c’est au sein de la classe qu’elle envisageait cette reconquête. Quel est le sens de ce stage qui ne fera l’objet d’aucun accompagnement ni d’aucune exploitation pédagogique ultérieure ? Plus grave, ces stages vont venir percuter les stages des élèves de la voie professionnelle qui font partie intégrante de leur cursus. Sans omettre la difficulté à trouver un stage intéressant. Enfin, il restera le SNU pour les « égarés », un moyen de viabiliser un système qui peine à trouver ses candidats depuis son lancement. Affichons notre détermination, venez manifester samedi 25 juin en vert ou en bleu !